l'art de la retouche
Si l'on en croit les images publiées dans la presse chinoise du temps de Mao, le Grand Timonier avait des dents d'une blancheur étincelante, des cheveux de jais, un grain de peau irréprochable. Et les Chinois y croyaient dur comme fer. "La photographie, à l'époque, c'était la vérité", explique l'artiste chinois Zhang Dali, qui expose aux Rencontres d'Arles * d'étonnants travaux sur la manipulation des images en Chine. La commissaire d'exposition, Bérénice Angrémy, précise : "Avant les années 1960, il n'y avait pas de photo d'art en Chine. Et prendre des photos était interdit. Ce qui était publié dans la presse était donc accepté sans aucun recul." (suite lemonde.fr)
* "La seconde histoire", Zhang Dali. Rencontres de la photographie d'Arles, Espace Van-Gogh. Jusqu'au 19 septembre.