Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PANORAMIXED
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 23 100
2 novembre 2011

morts de rire

Couverture de Charlie Hebdo du 2//11 - AFP/Martin Bureau

 Editorial du "Monde" | LEMONDE | 02.11.11

"... Six ans après la publication des cdu 2//aricatures du Prophète Mahomet par le journal danois Jyllands-Posten et la tempête qu'elle a provoquée dans les communautés musulmanes du monde entier, un incendie d'origine criminelle a partiellement détruit, mercredi 2 novembre dans la nuit, les locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo à Paris. Parallèlement, le site Internet de la publication a été la cible d'attaques informatiques qui l'ont rendu inaccessible, du moins mercredi matin ...

 ... L'islam interdit la représentation du Prophète Mahomet. Comme le journal danois et les autres publications qui l'avaient suivi par solidarité, Charlie Hebdo a choisi d'ignorer cette règle. Il ne s'agit pas d'une règle de droit ni d'une règle d'un autre ordre opposable dans des pays laïcs comme la France.

Il existe, en revanche, une règle de droit, en vigueur en France et en Europe, qui consacre la liberté d'expression. Quoi que l'on puisse penser des choix éditoriaux de Charlie Hebdo, de l'esthétique de ses couvertures et de la délicatesse de son style, l'hebdomadaire annonce clairement la couleur satirique. Rien ne saurait justifier ni les attaques contre le site Internet d'un organe de presse ni l'incendie de ses locaux comme manifestation d'un désaccord avec son contenu. Si la loi prévoit certaines limitations à la liberté de la presse, les tribunaux sont là pour la faire respecter. Charlie Hebdo avait d'ailleurs été relaxé, en 2008, par la cour d'appel de Paris suite à la plainte pour incitation à la haine raciale déposée par une fédération d'associations islamistes et par la Grande Mosquée de Paris, quand le journal avait reproduit les caricatures danoises. Les attaques physiques contre Charlie Hebdo ne sont pas plus acceptables que les interventions de groupes de fondamentalistes chrétiens qui ont interrompu, à plusieurs reprises depuis le 20 octobre, la représentation parisienne de la pièce Sur le concept du visage du fils de Dieu. La liberté d'expression et de création artistique est l'une des valeurs essentielles de nos démocraties. Il n'est pas inutile de le rappeler à ceux qui, sous couvert de lutte contre l'islamophobie ou la christianophobie, font la promotion de l'intolérance ..." A lire en intégralité ici.

Publicité
Publicité
Commentaires
PANORAMIXED
Publicité
Publicité