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10 janvier 2010

anniversaire

A l'occasion de l'anniversaire de la mort d'Albert Camus, le 4 janvier 1960, de nombreux medias ont revisité la vie et l'oeuvre de cet écrivain engagé, journaliste, philosophe qui éveilla tant de polémiques.

Le 4 août 44, Combat, bulletin clandestin de la résistance devient un quotidien. Albert Camus se voit confié le poste de rédacteur en chef. En quelques semaines, le tribun Camus devient l’écrivain le plus célèbre de France. Il a déjà ­publié sa trilogie de l’absurde : sa pièce « Caligula » en 1941, « L’étranger » et « Le mythe de ­Sisyphe » en 1942. « Combat », journal des « purs », connaît alors un grand succès moral, et son influence est considérable. Camus est sans doute, avec le général de Gaulle, l’homme qui a redonné aux Français déchirés par l’Occupation, et ballottés entre le désespoir et la révolte, la foi en l’homme. Et pourtant, les intrigues, les coteries qui obligent de Gaulle à se ­retirer ont aussi raison du journal des purs. Combat » devient un quotidien comme les autres. Et Camus s’en va. Mais il s’en va avec son public – énorme – qui le suit de livre en livre, d’essai en essai, de pièce en pièce. L’explication de cette réussite exceptionnelle, qui a fait de l’étudiant boursier d’Alger un lauréat du prix Nobel en 1957, est dans l’adhésion d’une génération tout entière à l’homme en qui elle a trouvé le guide capable de l’arracher à sa solitude et la « lumière » qui éclairera son ­désarroi. Sabine Cayrol

A

A lire aussi, dans le Monde (extrait) : ... Albert Camus (1913-1960) savait que sa génération ne referait pas le monde, mais pouvait au moins, disait-il, s'employer à ce que celui-ci ne se défît pas. Il tenait la liberté pour "le plus haut et le plus sûr des biens". "Je n'ai jamais pu renoncer à la lumière, au bonheur d'être, à la ville libre où j'ai grandi", avouait-il dans le célèbre discours de Stockholm, qu'il prononça après l'obtention de son prix Nobel en 1957. Il y confiait être "riche de (ses) seuls doutes et d'une oeuvre encore en chantier".

Egalement un dossier sur le NouvelObs.com, des interventions de Camus et des interviews sur le site de l'INA ((liste de liens) ...

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